27/09/2018
Les femmes, plus victimes de discrimination au travail que les hommes
LeFigaro, jeudi 27/09/2018
Selon le 11e Baromètre de la perception des discriminations dans lemploi en France, une personne sur quatre a déjà été confrontée à des propos ou comportements stigmatisants, notamment sexistes ou racistes, sur son lieu de travail. Les hommes jeunes homosexuels, per?us comme noirs ou arabes sont aussi particulièrement visés.
Pour sa 11e édition dévoilée ce jeudi matin, le Baromètre de la perception des discriminations dans lemploi en France réalisé par le Défenseur des droits et lOrganisation internationale du travail (OIT) donne un éclairage(角度) intéressant sur lexposition de la population active nationale aux propos et comportements sexistes, homophobes, racistes, liés à la religion, handiphobes ou liés à létat de santé au travail. (ou plus loin xénophobes)
Lenquête, réalisée début 2016 sur un échantillon de plus de 5000 personnes, met notamment en évidence la récurrence(循環) du cumul(兼職) de propos et comportements stigmatisants avec dautres formes dhostilité(敵視) et de dévalorisation du travail pour certaines catégories de personnes. ?Le harcèlement(騷擾) discriminatoire peut non seulement prendre la forme dactes ouvertement liés à un critère de discrimination, mais aussi salimenter dun continuum(持續) de dévalorisations et de comportements hostiles simultanés?, rappelle Jacques Toubon, le Défenseur des droits. En voici les principaux résultats.
● Une personne sur quatre a été confrontée à des propos ou comportements stigmatisants
Un quart des personnes répondantes ont déclaré avoir fait au moins une fois lobjet de propos ou comportements stigmatisants depuis les cinq dernières années. Ces attitudes hostiles sont rapportées comme très fréquentes dans 5% des cas et peu fréquentes (rarement et parfois) dans 20% des situations. Lexposition est comparable dans le secteur public (27% des agents concernés) et le privé (25%), et un peu moins chez les indépendants (22%).
● Les propos sexistes et racistes sont les plus fréquents
En moyenne, 14% des personnes interrogées déclarent avoir au moins une fois été confrontées à des propos ou comportements sexistes depuis les cinq dernières années, 9% à des propos ou comportements racistes, 5% à des propos ou comportements liés à leur handicap ou état de santé, 5% à leur religion, et 3% à des propos ou comportements homophobes.
● De fortes disparités(不平等) selon les catégories de personnes interrogées
33% des personnes per?ues comme non-blanches déclarent des attitudes racistes pour 6% des personnes per?ues comme blanches, 24% des personnes homosexuelles ou bisexuelles déclarent des attitudes homophobes pour 2% des personnes hétérosexuelles(異性的), 23% des femmes déclarent avoir été confrontées à des attitudes sexistes pour 6% des hommes, 22% des personnes de confession(宗教信仰) musulmane déclarent des propos ou comportements en lien avec leur religion pour 3% des personnes de confession chrétienne, 15% des personnes qui déclarent un handicap ou une maladie chronique(慢性的) rapportent des propos et comportements handiphobes pour 2% des personnes en bonne santé.
● La dévalorisation au travail largement répandue(普遍的)
En moyenne, au cours des cinq dernières années, plus de la moitié de la population active (56%) déclare avoir déjà connu une situation de dévalorisation de son travail. Dans lensemble, les femmes et les hommes déclarent autant de situations de dévalorisation, dont 38% de sous-estimation de leurs compétences. Seule différence significative, les femmes sont plus nombreuses à déclarer sêtre entendu dire quen faire plus leur permettrait que leur travail soit reconnu (37% contre 32% pour les hommes), ce qui peut renvoyer aux préjugés liés au manque de disponibilité et dinvestissement des femmes au travail.
● Des attitudes hostiles qui se cumulent
Parmi la population active interrogée, deux personnes sur trois déclarent au moins une situation relevant dune attitude hostile au travail au cours des 5 dernières années. Dans 38% des cas une dévalorisation du travail exclusivement, cumulée pour 22% des répondants avec des propos et comportements (sexistes, homophobes, racistes, liés à la religion, handiphobes ou liés à létat de santé) de discrimination...
Au final, il ressort de ce 11e Baromètre de la perception des discriminations dans lemploi que les femmes restent significativement plus touchées que les hommes, et notamment les femmes per?ues comme non-blanches ou en situation de handicap les plus exposées aux attitudes hostiles au travail. Les hommes ne sont pas épargnés(免除的), et particulièrement les hommes homosexuels ou bisexuels, de même que les jeunes hommes per?us comme noirs ou arabes. ?En mettant en exergue(強調,表明) les publics concernés, les résultats du 11e Baromètre des discriminations permettent détablir les liens entre les phénomènes de harcèlement et la discrimination, note le rapport.
Selon lanalyse du Défenseur des Droits, au regard du cadre juridique régissant(管理) les relations de travail, notamment celui de la non-discrimination, les situations dans lesquelles les personnes subissent à la fois les trois attitudes hostiles observées dans lenquête pourraient être qualifiées juridiquement de harcèlement discriminatoire? permettant ainsi à la victime de saisir la justice et de demander à son employeur de devoir sexpliquer.
Les femmes, plus victimes de discrimination au travail que les hommes
China leads Asia rise in 2019 World University Rankings
CNN, Thursday 27/09/2018
(CNN)Chinese universities are leading Asias rise in global rankings as eastern higher education institutions close the gap on their western counterparts(對應), but India lags(落後) behind.
British universities Oxford and Cambridge remain at number one and two respectively in the Times Higher Education World University Ranking, with US institutions dominating the top 100 places in the list.
Stanford maintained its position as the highest ranked US institution in 3rd place, alongside Massachusetts Institute of Technology (MIT) at 4th, and California Institute of Technology at 5th.
However, Japan has overtaken the UK as the second most represented nation in the table with 103 universities, up from 89, as the UK shows signs of "stagnation(停滯) and modest decline."
China is leading the eastern hemispheres(半球) surge(激增) with one its universities becoming the top institution in Asia for the first time in the rankings of the best 1,250 research universities around the world.
- Singapore no longer top
Tsinghua University in Beijing has overtaken the National University of Singapore as the top institution in the continent, after rising eight places to 22nd, representing the greatest rise in the top 30. NUS dropped from joint 22nd to 23rd, according to the Times Higher Education (THE) website.
"Tsinghuas rise was driven largely by improvements to its teaching environment, in particular increases in institutional income and the share of PhD degrees awarded," said THE.
Simon Marginson, professor of higher education at the University of Oxford, was quoted as saying that he was "not surprised" by Tsinghuas advance.
"Its easily the number one university in the world for high citation research in mathematics and computing -- a combined field in which China has now moved well ahead of the US and, further back, Europe. It is near the top of the world, and rising fast, in physical sciences and engineering," he said, according to THE.
The university could also give most western higher education institutions a run for their money in terms of post graduate application costs, charging modest tuition fees of RMB 30,000 ($4,360) per year and RMB 40 to 80 per day ($4 to $12) for lodging in a single room.
Earlier this year, Elseviers Scopus database of scholarly research found that Chinas rapidly improving performance might see it match the US by the mid-2020s.
Another rising Chinese star is Zhejiang University, in the countrys south, which climbed 76 places to 101st.
The five metrics(度量) underpinning(基礎) the rankings are teaching, research income, research volume, industry income, proportion of international students and proportion of international staff.
Overall, 72 Chinese universities make the 2019 ranking, up from 63 last year.
THE said the University of Hong Kong remains "the regions flagship," moving up four places to 36th.
- India fails to make top 200
Elsewhere in Asia, South Koreas front-runner -- Seoul National University -- has also climbed up the table, claiming 63rd place this year, up from joint 74th.
However, India continued to trail in the rankings, failing to make it to the top 200 list.
The Indian Institute of Science continued to lead the national field, coming in In the 251-300 global band.
Overall, India increased its presence, with 49 institutes being ranked, against 42 last year, making India the fifth-best represented nation in the world, but THE said a majority of institutions stagnated or lost ground.
- Germany gets a boost
In Europe, Germany performed strongly, with eight institutions in the top 100, including top placed LMU Munich, ranked 32nd.
The University of Hamburg climbed from the 201-250 band to joint 135th.
"The reform of our universitys structures and processes -- as yet work in progress -- forms the basis for the optimization of our performance," Hamburgs president, Dieter Lenzen was quoted as saying by THE.
"As a result, the University of Hamburg has emerged as the flagship university in northern Germany."
France registered just two institutions in the top 100, with Paris Sciences et Lettres (PSL) at 41st, and Sorbonne University at 73rd, compared to the Netherlands, which claimed seven places, including Delft University of Technology at 58th, Wageningen University at 59th and University of Amsterdam at 62nd.
Belgiums KU Leuven held its position as the countrys only institution to rank in the top 100, placing 48th.
- Australia stagnating
While Anglo-Saxon universities dominate the top of the ranking, Australian universities are "stagnating" due to budget cuts, THE said.
THE noted that six out of nine Australian universities in the top 200 lost ground compared with their positions in 2018.
"While there are some examples of progress from Australia this year, the national picture is a cause for concern, with many universities declining or remaining stagnant," said Ellie Bothwell, THEs global rankings editor.
"As funding cuts take hold and pressure mounts to cap(限額) international student numbers — combined with intensifying competition from Asia — Australias universities could well face an uphill(漫長而艱難的) struggle in the coming years."
In total, six Australian institutions feature in the top 100, with the University of Melbourne coming top at 32nd, followed by Australian National University at 49th and University of Sydney at 59th.
- Baghdad(巴格達) makes list
On a positive note, Iraqs biggest institution, Baghdad University, made the rankings for the first time, coming in the 801 and 1000 band, scoring well on international outlook.
The United Arab Emirates also scored well when viewed through the prism of "international outlook," which is determined by data on the level of international staff, students and cross-border research at each institution.
Small countries, such as the UAE, that are important global hubs(中心,集成) similar to Singapore and Switzerland "naturally have the best scores, with Hong Kong taking a noticeable leap forward in recent years," THE said.
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